Friands de médicaments aux composants d’origine animale (dents, os, peau,...), les travailleurs chinois, de part leur culture, encouragent le braconnage des félins et plus particulièrement des jaguars. C’est en Amérique du Sud, pays dans lequel les projets de construction chinois sont en pleine expansion, que cette pratique a été découverte par des écologistes. Vincent Nijlan, chercheur en protection animale explique que « ces projets agissent comme des aspirateurs géants de la faune qui déversent le tout en Chine, c’est inquiétant. […] Ils sont gérés par des travailleurs chinois qui vont et viennent en Amérique du Sud avec leurs populations locales et envoient également des choses à leurs familles en Chine. Parmi les choses qu’ils rapportent, il y a des os, des cornes et des peaux illicites qui sont appréciés par la médecine traditionnelle ».
Ce commerce illégal entre braconniers et employés chinois, particulièrement élevé dans les pays d’Amérique du Sud, est un véritable fléau car il serait à l’origine de l’abatage d’une centaine de jaguars (espèce en danger de disparition) dans cette région du globe en une année seulement. La raréfaction des produits issus du Tigre, particulièrement appréciés de la médecine chinoise traditionnelle, intensifie également cette pratique.
Thaïs Morcatty, chercheuse sur la faune ayant exercé en Amérique du Sud a été, elle aussi, témoin de ce désastre : « L’année dernière, il y a eu plus de 50 saisies de colis contenant des organes de jaguars au Brésil. La plupart d’entre eux semblaient être destinés à l’Asie et à la Chine en particulier. Il convient également de noter qu’il existe d’importantes communautés chinoises au Brésil ».
Associé à la déforestation, ce commerce pourrait véritablement mené à la disparition des espèces... À réfléchir !
Source : parimatch.be
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