Les chirurgiens-dentistes sont particulièrement exposés aux troubles musculo-squelettiques (TMS), du fait des postures d’exercice. Définis comme « un ensemble d’affection péri-articulaires qui peuvent affecter diverses structures des membres supérieurs, inférieurs et du dos : tendons, muscles, articulations, nerfs et système vasculaire », les TMS représentent 87% des maladies professionnelles en 2014 et 75% des chirurgiens-dentistes en souffriraient (Observatoire national de la santé des chirurgiens-dentistes). Chez les praticiens, les zones lombaires, cervicales et dorsales sont particulièrement touchées.
Mais ces TMS peuvent souvent être évitées par l’application de quelques conseils, détaillés ce jour sur le site Dynamiquedentaire.fr.
Dans un premier temps, il est nécessaire de faire le point sur ses équipements et son environnement de travail. Si le praticien n’est pas forcément en mesure de déterminer si, dans son environnement, il existe des problèmes dans l’organisation des équipements, un ergonome pourrait en effet aider. Spécialiste de la conception des cabinets dentaires, l’ergonome permet de faire des recommandations sur les équipements (fauteuil notamment) afin que le chirurgien-dentiste soit bien installé.
Ensuite, il est possible d’adapter ses méthodes de travail, en adoptant la « posturo-conscience », c'est-à-dire la volonté de réfléchir aux corrections mineures à effectuer au quotidien. Du positionnement adéquat de chaque patient, à la vision indirecte, plusieurs ajustements permettent de soulager les muscles au quotidien.
En dehors de l’activité professionnelle, il faut aussi soigner son activité physique et en pratiquer de façon régulière. Alimentation équilibrée, limitation des produits salés et sucrés et gras, et hydratation régulière permettent ainsi de préserver la santé et le poids des chirurgiens-dentistes. La qualité de sommeil aussi est primordiale pour obtenir de bonnes performances et éviter la fatigue en journée.
Apprendre à gérer son stress permet de retrouver une sérénité au travail, en laissant de côté les aléas du quotidien au cabinet dentaire : contraintes économiques, gestion difficile… Pour améliorer la relaxation, l’article préconise des temps de pause réguliers, des « mini-pauses » de quelques secondes afin de se détendre les muscles du cou, des bras, des épaules, de faire quelques étirements et quelques pas entre les rendez-vous.
Ajoutés à cela, des vrais temps de pauses doivent être respectés : après un long traitement, une pause de 15minutes est nécessaire.
Les techniques de respiration peuvent aussi permettre de limiter le stress et d’aider à la détente générale du corps. Bien respirer, de façon lente et profonde, c’est décontracter l’ensemble de ses muscles et relâcher la tension accumulée.
Et vous, souffrez vous de TMS ? Pensez-vous à ces quelques gestes du quotidien ?
Découvrez toutes ces préconisations en détails sur dynamiquedentaire.fr !
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