Cela fait bientôt 10 ans que le DMP ou dossier médical partagé (précédemment « Personnel ») est sur les rails. Auparavant géré par l’Asip, il est désormais confié à l’Assurance maladie, qui compte bien le mettre en place, comme prévu dans l’actuelle loi Santé en cours.
Dispositif visant à simplifier la transmission des informations administratives, médicales et paramédicales et donc à améliorer les diagnostics et les soins, il était prévu depuis 2004 à l’initiative du ministre de la santé de l’époque.
Visiblement, sa situation est en train de se débloquer, comme l’assure l’Assurance maladie. A partir du 2ème semestre de 2016, la connexion au compte Ameli créera automatiquement le DMP de chaque patient, et son activation sera spécifiée sur la carte vitale de l’assuré. Dès lors, médecins, dentistes, kinés, infirmières auront accès aux donnés médicales et non médicales du patient et pourront ainsi commencer à l’alimenter. Dans le cadre du déploiement et pour palier au manque de volonté des professionnels de santé, l’Assurance maladie pourrait notamment envisager un intéressement à l’alimentation du DMP durant les premiers mois de lancement.
Le patient, quant à lui, aura la possibilité de réserver l’accès du dossier à un nombre restreint de professionnels de santé s’il le désire. Il aura aussi accès à toutes les informations présentes, bien que la Cnam assure que ceux-ci disposeront d’un accès restreint sur certaines données anxiogènes (éléments que le médecin jugera préférable de donner de vive voix), qui seront consultables qu’après un certain laps de temps sur leur dossier.
Le reste des informations étant entièrement consultable en ligne par le patient, telles que des renseignements cliniques, administratifs, sur les soins en cours, les courriers des spécialistes, des données de prévention (sur les vaccins par exemple) et d’autres informations jugées utiles.
Retrouvez tout l’article sur 66millionsdimpatients.org !
Comments