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Photo du rédacteurDocteur Bridge

Délais d’attente trop longs pour un RDV chez le dentiste : la faute aux patients ?



Le quotidien Le Progrès a décidé de revenir sur un problème récurrent auquel font face de nombreux chirurgiens-dentistes : proposer des délais de rendez-vous relativement long, de quelques semaines à plusieurs mois d’attente. Pour les patients, le problème vient principalement du praticien, qui aurait du mal à s’organiser correctement. Mais Le Progrès souhaite faire un rappel important : ces délais sont souvent la faute au patient, et ce, pour de nombreuses raisons…

Alain Chantreau, président du conseil de l’ordre des chirurgiens-dentistes du Rhône, commente : « Comme pour les médecins généralistes, les dentistes ont du mal à assumer les nouveaux patients, car ils ont déjà une patientèle importante ».

L’une des raisons avancées par les praticiens serait le fait d’être toujours dans l’urgence. Un dentiste vaudais explique : « Les gens attendent d’avoir mal aux dents pour se faire soigner. » Sandrine Coriat, chirurgien-dentiste au centre de santé dentaire mutualiste de Bron, explique : « C’est difficile de faire entrer des urgences dans des journées de travail déjà bien chargées ». Un rendez-vous ou deux par an permet au contraire « de réaliser un suivi et d’agir avant que les problèmes ne deviennent trop gros » insiste le praticien vaudais.

Un autre problème soulevé par Alain Chantreau, un manque d’éducation des patients. Il explique : « certains prennent plusieurs rendez-vous, se rendent chez le dentiste le plus arrangeant mais n’annulent pas les autres créneaux ». Il raconte : « Un patient vient de porter plainte contre un confrère parce que ce dernier a refusé de le prendre. Sauf que le patient manquait ses rendez-vous depuis septembre, alors qu’il faisait l’objet d’un plan de traitement… Les praticiens s’investissent plus avec les patients qui les écoutent et font leur part du travail, évidemment ».

Enfin, une dernière raison évoquée par Alain Chantreau est la présence des déserts médicaux. A l’heure actuelle, 1 334 dentistes exercent dans le Rhône contre 1 285 en 2014. Mais malgré un nombre qui augmente, une grande majorité exercent en ville plutôt qu’à la campagne. Pour lui, « La démographie n’est pas bien répartie ». Et pour y pallier ? « Trouvez du travail pour les conjoints des chirurgiens-dentistes à la campagne, si vous voulez une meilleure répartition de l’offre ! ».

Source : Le Progres


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