Marie-Laurence Moure ne reçoit pas dans son cabinet, mais soigne à domicile une personne à mobilité réduite. Elle explique « nous pouvons presque tout faire : détartrage, soins, prothèses, extractions… sauf les extractions compliquées et les implants ».
Une situation qui ne permet pas à la praticienne de travailler dans des conditions optimales « travailler à domicile n’est pas toujours facile parce qu’on est souvent penché, mais on s’adapte », et qui l’oblige à transporter des mallettes d’instruments de plus de 35 kilos, mais qu’elle fait 2 fois par semaine. Le reste du temps, elle reçoit dans son cabinet du 17ème arrondissement.
Le réseau « Incisiv » qui réunit 7 dentistes réguliers et 40 occasionnels, a été crée en juin 2013 par Agnès Gepner, dont le père, atteint de Parkinson, ne pouvait accéder facilement aux soins.
Et les besoins sont réels, notamment en Ehpad : entre 60 et 80% des résidents avaient des problèmes de dents en 2013. « Chez les personnes âgées, une bouche infectée, inconfortable ou douloureuse conduit à la dénutrition, à la diminution de la masse musculaire, donc à plus de chutes, de fractures et in fine d’hospitalisations », observe Mme Gepner.
« Incisiv » a prévu d’ouvrir prochainement une base à Lyon, puis trois agences par an dans toutes les grandes villes de France. Des implantations qui demandent de lourds investissements, chaque camionnette équipée coûtant 40 000€. Retrouvez l’article en intégralité sur lamontagne.fr !
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