Le plus grand lézard du monde, le dragon de Komodo, possède une fine couche de fer sur ses dents. C’est ce que révèlent, des chercheurs, dans une étude menée par le King’s Collegue. La découverte de cette caractéristique pourrait avoir un impact sur les avancées en médecine dentaire.
C’est presque par hasard que la découverte a été faite. Alors qu’ils examinaient de près la dentition du dragon de Komodo, les scientifiques ont aperçu une pigmentation orange inhabituelle sur le bord de leurs dents. Après analyse, ils se sont aperçus que cette dernière était due à une concentration élevée de fer dans l’email. "Cette caractéristique n'a jamais été signalée auparavant chez un reptile carnivore", notent les auteurs de cette étude publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution.
Cette fine couche de fer se révèle être un véritable outil de prédation pour ces animaux, conférant à leurs dents une résistance à toute épreuve et une facilité à déchiqueter leurs proies.
Une aide pour l’avancée en médecine dentaire ?
Cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements en médecine dentaire humaine. Le professeur Addison, auteur principal de l’étude, y voit l’opportunité de développer de nouvelles stratégies pour la régénération de l’email chez l’humain.
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