
Une patiente de 75 ans a dû être ranimée après un arrêt cardiaque en pleine consultation chez un chirurgien-dentiste, dans un centre dentaire low cost Cannois. Mais 2 jours plus tard, la patiente décédait à l’hôpital. Après avoir été contacté par l’ARS Paca, le parquet de Grasse a ouvert une enquête afin de déterminer les causes du décès de la septuagénaire.
Le 29 mars dernier, c’est l’Ordre des chirurgiens-dentistes qui a saisi l’ARS, et a ordonné le 6 avril une suspension provisoire des activités du centre dentaire. Une suspension levée vendredi dernier. L’avocate de Dental Acess, le centre dentaire, explique : « Pour l’heure aucun lien de causalité n’est établi entre les soins dentaires et le décès. Cela est important pour la famille mais également pour Dental Access et les praticiens qui y officient ». La famille de la patiente a quant à elle porté plainte. Le cabinet pourrait être accusé d’homicide involontaire, d’omission de porter secours, ou encore d’exercice illégal de la profession de dentiste.
Dental Access a dénoncé « l’utilisation nauséabonde du décès de la patiente reliée à la pratique « low cost » de Dental Access », mais rappelle que ses centres de santé sont « l’objet d’incessants contrôles administratifs de l’ARS, sur demande de l’Ordre des Chirurgiens-dentistes, dont les résultats ne mènent à aucune sanction ou interdiction ».
Lyssia Chanaï, présidente de Dental Access, a lancé un appel aux hautes autorités de santé afin de « faire cesser le harcèlement subi par son centre et plus largement par les centres de santé dentaire, afin de laisser les praticiens exercer leur métier ».
Source : 20 minutes
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