Sur Internet, les particuliers ont pour habitude de donner leurs avis, auparavant surtout sur les achats, désormais sur quasiment tout, y compris les soins de santé !
Les notes de satisfaction apparaissent désormais dès lors que l’on tape le nom d’un praticien sur les moteurs de recherche.
Selon une étude du groupe 3611, Ce sont essentiellement les femmes, à 52.5%, qui donnent leurs avis sur les professionnels de santé. Les médecins généralistes sont les plus visés par les commentaires (22,5%), juste devant les chirurgiens-dentistes (22%) et les gynécologues (12.5%). Les avis exprimés sur le net sont souvent très marqués, soit ils sont très bons (32%), soit ils sont très mauvais (50%). A savoir qu’un internaute a tendance à partager une expérience que lorsqu’elle celle-ci a été négative, rarement dans le sens inverse.
Et plus détaillé qu’un simple avis, les notations sont souvent accompagnées de commentaires, à propos du savoir-faire du praticien (65%) ou encore des compétences de celui-ci (47%).
Si en France, les sites de notation des professionnels de santé sont encore rares (le plus connu est NoteTonDoc.com), nul besoin d’aller jusque ces sites pour lire les avis des praticiens. Une notation indiquée sur Yelp ou Google apparaîtra dans les premiers résultats dès le nom du praticien tapé sur le moteur de recherche.
Les voies de recours en cas de mauvaise e-réputation sont encore limitées à l’heure actuelle. Mark Sabek, administrateur CNSD-Services, explique que s’il s’agit de simples querelles, il n’y aura pas de recours réel possible. « Si, par contre, les propos mis en ligne par un patient franchissent les limites posées par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté́ de la presse, comme c’est le cas notamment en cas de diffamation, d’outrage ou d’injure, il est possible d’aller devant les tribunaux, au pénal. ». La CNSD aide d’ailleurs plusieurs chirurgiens-dentistes, victimes de ces nouveaux modes de notations.
Découvrez l’article en intégralité sur cnsd.fr, et découvrez également l’interview de Denise Silber, présidente de Basil Stratégies, à propos de l’e-réputation des professionnels de santé.
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