Une équipe de recherche de l’Université McMaster à Hamilton a décidé d’étudier les dents de personnes décédées depuis des siècles.
L’étude, portée sur un total de 12 dents de 4 femmes enterrées dans un cimetière français entre 1225 et 1798, d’un homme et d’un enfant morts dans le Québec rural entre 1771 et 1860, a permis d’observer des signes indicateurs d’une carence en vitamine D.
Les chercheurs ont ainsi pu en conclure que toutes les personnes étudiées présentaient une carence en vitamine D, pouvant ainsi mener au rachitisme, un affaiblissement des os.
La doctorante en anthropologie Lori D’Ortenzio a en effet précisé que, contrairement aux os, les dents conservent une trace permanente d’anomalies microscopiques dans les couches de dentine, sous l’émail, s’apparentant ainsi aux anneaux d’un arbre.
Le manque de vitamine D est majoritairement causé par le manque d’exposition au soleil, et peut par la suite entrainer des malformations osseuses.
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