Selon une étude de l’université de Kuyshu au Japon, la perte des dents pourrait entraîner un plus grand risque de démences, qu’il s’agisse de la maladie d’Alzheimer ou de démence vasculaire, causé par l’occlusion des artères cérébrales.
Entre 2007 et 2012, les chercheurs de l’université ont observé 1500 patients japonais. Ils ont pu en conclure que les patients possédants entre 1 et 9 dents possédaient un risque de démence de 81% par rapport aux sujets possédants plus de 20 dents en bouche. Pour les patients ayant entre 10 et 19 dents, le risque serait accru de 62%.
En revanche, ce que l’étude ne nous apprend pas, c’est la raison du lien entre la perte des dents et l’augmentation du risque de démence. Les chercheurs évoquent ainsi une multitude de facteurs possibles. La mastication (plus longue lorsque les patients ont peu de dents) pourrait être à l’origine de la stimulation du flux sanguin vers le cerveau. Egalement, le fait de n’avoir que peu de dents en bouche pourrait induire une moins bonne alimentation, moins saine, qui pourrait avoir son impact. Les chercheurs commentent « Ces résultats mettent en évidence la valeur clinique du maintien de la dentition en bonne santé tout au long de la vie pour réduire le risque de démence dans la population générale ».
Source : medisite
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