L’année passée, environ à la même époque, le scandale Dentexia éclatait et de nombreux centres dentaires low-cost étaient fermés par l’ARS pour hygiène insuffisante. La profession elle-même pointait du doigt ces centres, considérés comme des escroqueries. Catherine Mojaïsky, présidente de la Confédération Nationale des Syndicats dentaires, expliquait alors au Parisien que « Ca va du client qui s’est pointé pour un détartrage et est ressorti avec un devis de vingt couronnes pour 20 000€, au patient qui a payé ses soins à l’avance, s’est fait édenter alors que ce n’était pas nécessaire et trouve porte close chez son dentiste ».
La Présidente vient cependant d’obtenir une victoire il y a quelques jours. A l’avenir, les centres dentaires seront mieux contrôlés, et seront soumis à un agrément préalable de l’Agence Régionale de Santé (ARS) : « Avec cet agrément, les centres de santé seront ramenés à leur mission originelle de santé publique : prévention, éducation sanitaire, action sociale, et devront à nouveau répondre aux exigences législatives et réglementaires et non se limier à un simple régime déclaratif comme cela est le cas aujourd’hui. »
En effet, jusqu’alors et depuis 2009 et la Loi Bachelot, les centres dentaires n’avaient besoin d’aucune autorisation préalable, et n'avaient pas besoin de se justifier de leur conformité aux obligations sanitaires et sociales.
Pour Catherine Mojaïsky, il ne faut cependant pas retirer la viligeance. Les faux centres pourraient, selon elle, se reconstituer sous une autre forme, il ne faut donc pas « se contenter de cette mesure et aller encore plus loin en requalifiant dès à présent tous les centres qui n’entrent pas dans le cahier des charges ».
Source : pourquoidocteur.fr
Comments