Les négociations d’un avenant à la Convention dentaire avec l’Assurance Maladie ne se passent pas aussi bien qu’espérées. Pour les 3 syndicats représentatifs de la profession, à savoir Union Dentaire, CNSD et FSDL, l’enthousiasme est retombé. Et pourtant, pour la première fois, toutes les parties étaient d’accord sur un point : rééquilibrer les tarifs en faveur de la prévention et du soin conservateur. Marisol Touraine avait également annoncé une enveloppe supplémentaire de 200 millions d’euros dès le dernier trimestre 2017, soit 800 millions en rythme annuel.
Cependant, lors de la dernière séance de négociations du 14 Décembre, l’Assurance Maladie a fait des propositions bien en deçà de celles espérées. Tandis que son plan de rééquilibrage comporte la revalorisation des soins conservateurs, de la prévention, et un apport de 742 millions d’euros annuels au bout de 3 ans, en contrepartie, les chirurgiens-dentistes devront accepter plusieurs choses. Notamment, le plafonnement des actes prothétiques, soit 567,8 millions d’euros de moins au bout de 3 ans, réduit l’enveloppe nette pour les professionnels à 174 millions d’euros. Pour Catherine Mojaïsky, présidente de la CNSD : « Le compte n’y est pas, la couronne en céramique qui peut coûter jusqu’à 1000 euros va brutalement tomber à 500€. Pour ces cabinets-là, c’est le déconventionnement ou la mort ! ». Jacques Le Voyer, du syndicat Union Dentaire, continue « En Ile de France, 80% des cabinets seront frappés par le plafonnement, contre 30% en Bretagne. On ne peut pas faire peser l’effort sur la seule Ile de France. ».
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