Cette particularité présente chez les calmars, nous l’envions particulièrement : en effet, les dents de cet animal marin se guérissent non seulement toutes seules, mais ont aussi la capacité de repousser toute leur vie ! Des chercheurs de l’université d’état de Pennsylvanie se sont intéressés à ces caractéristiques, et ont réussi à identifier la protéine responsable de cette auto-guérison.
L’équipe, qui étudie le teuthide depuis bien longtemps, a réussi à isoler et cloner le gène responsable de cette capacité d’auto-réparation de la dent, afin de pouvoir ensuite produire en laboratoire la protéine correspondante.
Une fois travaillée, la matière, semblable a du caoutchouc, a été modelée par les chercheurs, puis testée. Ils l’ont coupé en deux, et, en resserrant les deux parties, ont pu constater qu’une simple goutte d’eau, un peu de pression et une température de 45°C ont suffit à ce que les deux morceaux se rassemblent à nouveau, et ont également constaté que les propriétés physiques de résistance et d’élasticité du matériau étaient restaurées.
Le professeur en charge de l’étude espère un jour pouvoir appliquer cette trouvaille à de nombreuses utilisations. Il l’imagine pour une approche de guérison des plaies, mais aussi utilisée pour le développement de sachets pour remplacer le sachet plastique, ou encore, en combinaison avec l’impression 3D, utilisée pour générer des structures plus complexes telles que des prothèses osseuses.
Une affaire à suivre donc !
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