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Photo du rédacteurDocteur Bridge

Les volontés des professions libérales, dont celles des chirurgiens-dentistes, pour la présidentiell



A moins d’une semaine du premier tour des présidentielles, la radio RTL s’intéresse aux français et aux volontés de ceux-ci sur les apports des candidats. Hier 17 avril, les chroniqueurs se sont intéressés aux professions libérales qui représentent pas moins d’un quart de l’emploi en France, et notamment à un expert comptable et un chirurgien-dentiste, tous les deux situés à Clermont-Ferrand.

Pour beaucoup de professionnels qui travaillent en libéral, il s’agit d’un véritable choix : celui d’entreprendre, de pouvoir choisir son statut juridique et sa sécurité sociale. Mais le statut des professions libérales impose des contraintes.

Jean-Luc, expert comptable se plaint des contraintes administratives et demande aux candidats à la présidentielle d’alléger le système « Les grandes entreprises sont organisées, ils ont le directeur des ressources humaines, le directeur du service juridique… Le petit dirigeant, il fait tout, tout seul. Donc si on avait un gouvernement qui s’engage dans une démarche vertueuse au niveau de la simplification des formalités administratives des entreprises, on est plusieurs à être convaincus, pour le vivre, que ça libérerait nécessairement une capacité de production et des embauches » explique-t-il au micro de RTL.

Dans le cabinet dentaire de Clermont-Ferrand, qui regroupe 6 praticiens et une quinzaine de salariés, ce sont surtout les charges qui freinent le recrutement, car un salarié à plein temps coûte trop cher. Selon le journal, une secrétaire médicale est payée 1260€ net, et cela coûte 2300€ à l’entreprise. « On a envie de soigner plus de gens, on a des délais d’attente qui sont importants pour avoir des rendez-vous, donc on aimerait avant tout avoir une baisse des charges de l’entreprise pour pouvoir embaucher. On a un chômage important, on a l’impression qu’on est beaucoup de professions libérales à crouler sous le boulot, et on a, je pense, la possibilité d’embaucher, il faut simplement qu’on nous aide un petit peu » explique Dominique, l’un des praticiens du cabinet. Les chirurgiens-dentistes demandent ainsi au prochain gouvernement de réduire les charges patronales, celles les plus élevées dans le coût d’un salarié, elles représentent plus de 40% du salaire brut.

Les professions libérales critiquent également le RSI, argument très repris par les candidats dans cette présidentielle. Mal gérée, trop couteuse, certains candidats entendent supprimer ou réformer cette organisation… Verdict de la présidentielle dans quelques jours !

Source : RTL


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