Afin d’améliorer le système de formation médicale, plusieurs propositions ont été faites lors de la Conférence des Doyens de Faculté de Médecine, qui a eu lieu en ce début décembre.
Concernant la Première Année Commune aux Etudes de Santé (PACES), plusieurs mesures ont été évoquées, notamment le numerus clausus : « Le numerus clausus ne régule pas la démographie médicale », selon Jean-Pierre VINEL. Ainsi, la Conférence des Doyens propose de se baser sur les capacités de formation des établissements, supprimant ainsi la forme du numerus clausus actuel.
Le contenu aussi tend à être modifié : plus général, dans le but d’être plus facilement utilisable si les étudiants veulent tenter une réorientation. A ce propos, les Doyens aimeraient trouver une solution pour déceler au plus tôt les élèves de PACES en difficulté, dès octobre de l’année en cours, pour leur permettre de se réorienter plus facilement.
Ensuite, pour Jean-Pierre Vinel, la PACES doit être revue dans son intégralité, de part le fait qu’elle est « extraordinairement rigide », et ne propose pas un recrutement homogène des futurs médecins, tandis que le contexte nécessite une diversité des profils.
Pour cela, une expérimentation est en cours à Paris 13 : la faculté reserve 30% de ses places en deuxième année de médecine à des étudiants titulaires de licence, qui ont suivi un cursus en santé, dans le but de « donner une chance aux étudiants qui n’ont pas directement fait médecine après leur bac et qui possèdent des profils différents ».
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