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Photo du rédacteurDocteur Bridge

Perturbateurs endocriniens : un nouveau vote de la Commission Européenne



Encore à l’heure actuelle, les perturbateurs endocriniens (PE) composent de nombreux produits du quotidien et ont des conséquences néfastes sur l’intégralité du corps, et notamment sur l’émail dentaire.

Aujourd’hui mardi 28 Février, la Commission européenne vote à nouveau sur la définition qu’elle donnera à ces additifs chimiques omniprésents. Le but de la manœuvre ? Mettre en place la première réglementation au monde sur le sujet. En effet, pour l’heure, aucune loi, aucune réglementation n’encadre l’utilisation de ces additifs. En décembre dernier, une centaine de scientifiques expliquaient « jamais l’humanité n’a été confrontée à un fardeau aussi important de maladies en lien avec le système hormonal : cancers du sein, du testicule, de l’ovaire ou de la prostate, troubles du développement du cerveau, diabète, obésité, non-descente des testicules à la naissance, malformations du pénis et détérioration de la qualité spermatique ».

Ainsi, si la Commission Européenne définit de façon plus ou moins restrictive l’encadrement des PE, des réglementations plus ou moins sévères interviendront par la suite. La définition de l’Organisation mondiale de la santé (l’OMS) fait consensus chez les scientifiques : « Une substance ou un mélange exogène, possédant des propriétés susceptibles d’induire une perturbation endocrinienne dans un organisme intact, chez ses descendants et au sein des sous-populations ».

En décembre dernier, lors du premier vote, la Commission avait échoué à convaincre les états de voter pour sa définition. La cause est politique, selon Rémy Slama, épidémiologiste environnemental à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) : « Les preuves et connaissances scientifiques élémentaires sont mises en doute à des fins politiques, comme cela a été le cas pour le tabac ou l’est encore avec le changement climatique. Les perdants ne sont pas les scientifiques, mais la société ».

En France, le cas des perturbateurs endocriniens s’est infiltré dans la campagne présidentielle. Reste donc à savoir quel sera le vote, cette fois-ci, au sein de la Commission Européenne…

Source : Libération


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