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Réforme de la PACES : les associations d’étudiants pointent déjà de nombreux loupés

  • Photo du rédacteur: Docteur Bridge
    Docteur Bridge
  • 27 nov. 2020
  • 2 min de lecture


Trois mois après la mise en place de la réforme du premier cycle des études de santé, mettant fin à la Paces et au système du numerus clausus les associations d’étudiants pointent déjà de nombreux loupés.


Dans un rapport d’une trentaine de pages elles dénoncent une mise en place mal anticipée et mal maîtrisée qui ne respecte pas les ambitions premières de cette réforme, à savoir : « diversification des profils, orientation active dès la première année, accompagnement des étudiants et diminution des troubles psycho-sociaux, ainsi qu’une sélection plus juste et adaptée aux besoins réels du système de santé. »


Défaut d’organisation et de communication, cafouillis dans les programmes, surcharge de travail… pour les étudiants déjà confrontés au confinement et aux cours en distanciel, difficile de ne pas perdre la tête ou de ne pas se décourager…


Refusant de cautionner la tournure que prend cette réforme, les associations d’étudiants formulent, dans ce même rapport, une série de propositions pour une application juste de la réforme. Elles réclament, en particulier, des moyens humains et financiers supplémentaires pour « assurer la continuité pédagogique à distance et créer des postes de secrétariat permettant la liaison entre étudiants, enseignants et scolarité » ainsi que la création d’une foire aux questions (FAQ) sur le site du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche pour apporter « des réponses claires, complètes et officielles sur les principes de la réforme et l’organisation de l’entrée dans les études de santé au sein de chaque université ».


Pour se faire entendre, elles ont lancé une campagne de sensibilisation aux risques psychosociaux sur les réseaux sociaux accompagnée du hashtag #PronosticMentalEngagé déjà repris des centaines de fois sur Twitter.

 
 
 

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