18 mois après la mise en place compliquée de la CCAM, Information dentaire revient sur son application, lors d’une rencontre avec Marc Sabek, chirurgien-dentiste et administrateur CNSD Services.
A la question des réticences des chirurgiens-dentistes au moment de l’application de la CCAM, l’invité répond que les critiques étaient pour une part, fondées, notamment sur le fait que l’instauration de la CCAM demandait un investissement en temps et en apprentissage considérable, mais aussi sur fait que les CPAM n’étaient pas du tout préparées à ce changement, bien que les médecins appliquaient la CCAM depuis 2005.
Marc Sabek explique, à l’occasion d’une autre question, que le système de CCAM est en perpétuel mouvement, à l’instar des sciences médicales, et que de ce fait, la nomenclature n’est jamais définitive et doit régulièrement s’adapter aux nouvelles techniques. Mais il rassure : « Les modifications des 18 premiers mois ont été plus nombreuses que ne le nécessiterait à l’avenir l’évolution à un rythme normal ».
Enfin, Marc Sabek ajoute son propre sentiment sur la révolution de la CCAM après un an et demi d’application : « La CCAM a apporté des évolutions incontestables. Même si elles sont mineures par rapport au retard colossal pris par l’Assurance maladie dans le financement des actes de médecine bucco-dentaire. ». Pour lui, la perspective se trouve dans l’appropriation de la CCAM par chaque chirurgien-dentiste pour un codage systématique de tous les actes, même ceux qui ne sont pas remboursés. Et ceci, dans un but de lutter contre la mercantilisation de la profession.
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