Une clinique dentaire gratuite pour les plus démunis !
- Docteur Bridge
- 8 juil. 2020
- 2 min de lecture

A Montréal au Canada, une clinique dentaire offre des services gratuits aux plus démunis, leur permettant ainsi de ne plus souffrir !
Dans cette clinique Jim Lund de l’Université McGill, les patients ont en général attendu très longtemps avant de venir, et ressentent beaucoup de douleurs dentaires. Il s’agit de patients en grande précarité qui, faute d’argent, n’ont pu se rendre dans les autres cliniques dentaires de la ville.
Le Docteur Paul Sweet commente : « Souvent, les patients qui n’ont pas accès aux soins dentaires peuvent développer des problèmes de cœur, de poumons, de gencives ou une mauvaise estime d’eux ». Il remarque également que la plupart de ses patients n’ont jamais reçu de sensibilisation à l’importance de l’hygiène bucco-dentaire. « Ils ne se brossent pas bien les dents depuis qu’ils sont jeunes, ça crée beaucoup de caries et puis des douleurs. Ils ont ensuite honte et peur de venir voir le dentiste. Ca me fait des cas très lourds à soigner et c’est un cercle vicieux.
Examens dentaires, détartrage, traitement des caries… la clinique offre seulement à ses patients les traitements de base. Mais de nombreux patients devraient subir des interventions plus lourdes. Carole, réceptionniste à la clinique, témoigne : « Certains patients attendent tellement avant de venir qu’ils laissent leurs dents pourrir plutôt que de payer pour les réparer. On offre aussi la plupart du temps d’arracher la ou les dents malades du patient ».
Plus d’un Québécois sur 4 est privé de soins bucco-dentaires en raison de leurs coûts élevés. Une famille de réfugiés, en provenance de Turquie, explique au journaliste présent : « Notre situation économique est trop précaire pour se payer des soins dentaires. Avant de découvrir cet endroit, on ne pouvais pas de permettre ces soins ».
Au Québéc, l’assurance maladie ne couvre que certains soins dentaires curatifs. Pour le praticien, « Le gouvernement néglige les soins préventifs, comme les nettoyages. Il se concentre sur ceux qui sont curatifs, comme arracher une dnet. Il devrait mieux éduquer la société sur la santé dentaire et faire plus de prévention. Aussi, la majorité des soins sont au privé et ça limite beaucoup de personnes qui n’ont pas de ressources. Au final, ce sont les enfants qui en payent le prix ».
La clinique reçoit à l’heure actuelle 60 patients par semaine, et est financée à l’aide de dons philanthropiques provenant d’entreprises et de fondations.
Source : Journal de Montreal
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