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Photo du rédacteurDocteur Bridge

Une start-up conçoit une carte Vitale 2.0



L’histoire commence alors que Leslie, en 2012, à l’âge de 30 ans, se voit diagnostiquer un cancer des glandes surrénales. Elle a d’abord commencé à consulter au CHU de Reims, puis, contrainte de déménager à Montpellier, elle continue ses consultations dans un service médical spécialisé. Malheureusement, l’intégralité du dossier médical de la jeune femme se trouve à l’hôpital de Reims, et représente des dizaines et des dizaines de feuilles. Débute alors de nombreuses correspondances entre les deux établissements…

Adnan El-Bakri, jeune interne au CHU de Reims, imagine alors avec sa patiente un système sécurisé afin de permettre un accès plus rapide et simple de son dossier en version numérique pour l’hôpital de Montpellier. 4 ans plus tard, ce jeune interne a créé, en compagnie de deux autres collaborateurs, InnovSanté, afin de développer l’idée de « passeport de santé numérique ». L’idée : faciliter le parcours de soins du patient grâce à une interface accessible aux professionnels de santé.

Ainsi, le patient possèdera une carte Vitale sur laquelle figurera en plus un QR Code. Ce code barre permet ainsi à n’importe qui d’avoir accès au « profil d’urgence » du patient, à savoir ses coordonnées, son âge, la personne à contacter en cas d’accident, son groupe sanguin etc.

Au-delà de ces informations génériques, la carte possède également d’autres données, plus personnelles, telles que des ordonnances, des résultats d’examens… Adnan El-Bakri explique : « Lorsque le patient va à la pharmacie, il suffit qu’il donne au pharmacien son code privé pour que ce dernier obtienne l’ordonnance numérique. L’avantage, c’est qu’il n’y a pas besoin d’installation spécifique, une simple connexion internet suffit. »

Le Professeur Stéphane Parré, chef du service d’urologie du CHU de Reims, commente « Lorsqu’ils viennent en consultation, les patients n’ont pas toujours leur dossier médical avec eux. Ce défaut d’information peut conduire les médecins à demander des examens déjà effectués, ce qui génère des dépenses inutiles ».

La Start-Up a déjà réussi à obtenir la certification de la part de l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (Asip), ce qui va lui permettre de continuer cette activité en France.

A partir du mois de Septembre, la start-up équipera le Liban, pays d’origine d’Adnan El-Bakri, et des tests seront mis en place en France, sur 100 personnes pour débuter.

Une affaire à suivre !

Retrouvez l’article en intégralité sur lefigaro.fr !


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