Zoom sur l’odontologie médico-légale
- Docteur Bridge
- 8 juil. 2020
- 2 min de lecture

Voiture accidentée, corps découvert au fond de l’eau, attentat, catastrophe aérienne ou incendie, nombreuses sont les situations qui nécessitent l’intervention ce ces experts. Les odontologistes médico-légaux, sont des spécialistes qui vont permettre de révéler, grâce à l’étude des dents, l’identité des victimes. Le quotidien La Dépêche a décidé de faire la lumière sur ce métier encore bien méconnu auprès du grand public.
Le Dr Collet, interviewé par le journal, explique « Pour identifier un inconnu, le travail des odontologistes médico-légaux consiste à établir une carte d’identité dentaire ». Comment ? En prélévant sur les dents et les tissus de soutien tous les indices susceptibles de fournir l’identité de la victime. Le but : « dresser la carte la plus précise et la plus complète de tout ce qui a été réalisé en bouche ».
Qu’il s’agisse de la forme des dents, des pathologies identifiées, des traitements prothétiques, des obturations… tous les éléments recueillis peuvent permettre de retracer et composer le dossier post mortem.
Une fois relevé, les indices font l’objet d’examens et analyses : « Les arcades dentaires sont étudiées, ainsi que l’occlusion, relevées de façon visuelle puis radiographique ». Le dossier post-mortem est ensuite confronté à de nombreux dossier ante mortem « il s’agit d’une fiche d’identité dentaire réalisée et conservée par le dentiste de chaque personne de son vivant ». L’objectif étant bien sûr de pouvoir identifier la victime par comparaison. Le Dr Guy Collet souligne cependant « Parfois on ne parvient pas à une identification formelle ».
Pour augmenter les chances d’identification, un avis de recherche est publié sur la lettre de l’ordre des chirurgiens-dentistes : « Une photo de prothèses, une radiographie ainsi que tout indice potentiellement identifiant, comme une obturation, sont ainsi founis. »
Si, malgré toutes les tentatives, la victime n’est pas identifiée, alors toutes les données seront archivées dans le dossier des personnes classées X, accompagné d’un prélevement ADN… dans l’espoir de trouver un jour l’identité !
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