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Photo du rédacteurDocteur Bridge

Attention aux faux sites administratifs !



Hier, le gouvernement a lancé une nouvelle campagne d’information contre les faux sites administratifs, qui font près d’un million de victimes chaque année en France… Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), le préjudice estimé par ces sites est de 150 millions d’euros par an.


Le gouvernement a donc lancé une campagne d’information coordonnée par le ministère de l’Economie et des Finances, afin d’expliquer à tous les français les règles de l’administration en ligne. Le projet mise ainsi sur plusieurs indices clés pour repérer les sites d’escroqueries…

Dans un premier temps, il convient toujours pour les internautes de se rendre en priorité sur le site officiel de l’administration française, à savoir www.service-public.fr, un site qui recense l’intégralité des sites officiels du gouvernement en fonction des démarches souhaitées.


Souvent, l’escroquerie commence par un mail d’hameçonnage (ou « phishing »), c’est-à-dire l’envoi d’un mail reprenant les codes graphiques d’une administration ou d’une grande entreprise, et invitant l’internaute à se rendre sur une plateforme pour donner des informations personnelles, ou encore bancaires. En Juin dernier, de très nombreux mails de phishing ont été envoyés aux couleurs d’Ameli, piégeant ainsi de nombreux patients.


Pour détecter les mails frauduleux, plusieurs indices : les fautes d’orthographes bien sûr (même si elles sont de moins en moins fréquentes), l’adresse mail de l’émetteur (les sites administratifs terminent obligatoirement par .gouv.fr ou .fr, mais pas par .gouv.com ou encore .gouv.org), les liens contenus dans le message, ou encore les défauts de mise en page.


Enfin, la DGCCRF alerte au sujet des abonnements souscrits à l’insu de l’internaute. Ainsi, sur certains sites d’arnaques, au moment d’acheter un acte de naissance à un euro par exemple, l’utilisateur souscrit sans s’en rendre compte à un abonnement de plusieurs dizaines d’euros par mois… La DGCCRF rappelle que très peu de prestations de cet ordre sont payantes, et que bien souvent, si un site d’administration demande des coordonnées bancaires, c’est qu’il s’agit d’un faux site…


Alors ouvrez l’œil et optez pour le bon réflexe : se rendre sur www.service-public.fr !


Source : BFM TV

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