A Vancouver, au Canada, des chercheurs ont analysé les données de prescription des antibiotiques de 1996 à 2013, avec une préoccupation majeure : la résistance aux antimicrobiens. Ces chiffres ont permis de constater une diminution de l’utilisation générale d’antibiotiques (de l’ordre de 12.7%) dans tous les domaines de santé, mais ont constaté une augmentation significative de la prescription d’antibiotiques établie spécifiquement par les professionnels dentaires.
La fréquence de prescription pour ceux-ci aurait ainsi augmenté de plus de 62% de 1996 à 2013 au Canada.
En France, une étude publiée en juillet 2011 par l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé a rappelé les bonnes pratiques en termes de prescription d’antibiotiques. Des campagnes de prévention « Les antibiotiques, c’est pas automatique », ont permis de diminuer leur consommation, alors en très forte hausse depuis quelques années. Mais la France est encore le deuxième pays le plus consommateur d’antibiotiques en Europe, à l’opposé de l’Allemagne, les Pays Bas ou la Lettonie, pays dans lesquels on enregistre le moins de prescriptions (environ 3 fois inférieur au taux français).
L’étude canadienne permet ainsi de mettre en lumière une nécessité : chaque spécialité de santé doit être ciblée individuellement face à cette tendance à la prescription d’antibiotiques, afin d’optimiser les messages et donc d’influer sur les habitudes de prescriptions.
Découvrez l’article dans son intégralité sur dental-tribune.com !
Comments