Hier jeudi, en début d’après-midi, une nouvelle séance de négociations a été ouverte entre les syndicats de chirurgiens-dentistes et l’assurance maladie en vue de l’adoption de la nouvelle convention. Et L’UNCAM a décidé de revoir ses propositions pour enfin arriver à un accord…
Selon un document auquel l’AFP a eu accès, l’Assurance Maladie augmente de 64 millions d’euros l’enveloppe prévue lors des premières séances, portant ainsi le total à 806 millions d’euros pour la revalorisation des soins de base. En détail, cette somme inclut la part de l’Assurance Maladie à hauteur de 567 millions d’euros, celle des complémentaires santé à 168 millions d’euros, et celle du fond CMU-C à 72 millions d’euros.
Mais pour le deuxième syndicat représentatif de la profession, ces améliorations ne suffisent pas, la CNSD ayant décidé de quitter la table des négociations. Dans un communiqué de presse du 19 janvier, sa présidente Catherine Mojaïsky, explique « Le directeur de l’UNCAM a fait parvenir des propositions qui actent certaines améliorations mais elles sont sous dimensionnées. Les investissements sont trop insuffisants et les contreparties demandées bien trop importantes. […] L’Assurance maladie qui déclare une augmentation de l’enveloppe, oublie de dire que seulement 34% des actes de soins sont revalorisés sur une période de 4 ans alors que l’effort demandé à la profession porte sur 82% du périmètre prothétique dont la majeure partie sera concentrée dans les 2 premières années. Autrement dit, la profession commencera par perdre avant d’espérer. »
Elle conclut par « Ce deal n’est pas acceptable et la CNSD l’a clairement fait savoir au directeur de l’UNCAM, en ne participant pas à la séance du jeudi 19 janvier. […] La ministre de la santé doit comprendre que la CNSD et l’ensemble de la profession n’accepteront pas un nivellement par le bas de la médecine bucco-dentaire en France ! ».
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