La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (la DREES) vient de réaliser un inventaire inédit sur les professionnels de santé, y compris sur la situation des chirurgiens-dentistes. Différents aspects de la profession ont été étudiés, qu’il s’agisse des effectifs, des âges, des revenus, de la formation continue ou encore de la démographie.
En termes d'effectifs, le Répertoire des Professions de Santé comptait, au 1er janvier 2015, 41 500 chirurgiens-dentistes actifs sur l’ensemble du territoire français. Différemment des autres professions médicales et notamment des médecins, les effectifs des chirurgiens-dentistes sont en stagnation depuis la fin des années 90. La densité diminue : alors que la France comptait en 1999 68 chirurgiens-dentistes pour 100 000 habitants, elle n’en comptait en 2015 plus que 63. 9 chirurgiens-dentistes sur 10 exercent aujourd’hui en libéral.
En ce qui concerne les âges, la profession présente un âge moyen plutôt âgé de 48 ans en 2015, 3 ans de plus qu’en 2001. Majoritairement masculine (58%), celle-ci a cependant tendance à se féminiser au fur et à mesure des années.
Le nombre de chirurgiens-dentistes diplômés à l’étranger augmente en France. 2 600 chirurgiens-dentistes diplômés à l’étranger, soit 6% de l’ensemble, exercent sur le territoire français. La part des diplômés étrangers ne cesse d’augmenter, pour atteindre presque un tiers à l’heure actuel, contre 4% en 1999. Les diplômes ont pour la plupart été passé soit en Europe de l’Ouest (48%), ou en Europe de l’Est (29%).
En termes d’accessibilité des chirurgiens-dentistes, elle présente une valeur un peu plus faible que celle des médecins généralistes, mais leur répartition est assez similaire : concentrés dans des pôles de toutes tailles, et les communes isolées de l’influence des pôles sont mieux desservies que les couronnes rurales des pôles.
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