
Le 18 Juillet dernier, près de 400 patients se sont réunis devant le Ministère de la Santé à Madrid : depuis la fermeture des cliniques dentaires low-cost iDental, ces personnes se retrouvent aujourd’hui dans des situations compliquées et demandent l’aide du gouvernement…
De nombreux patients ont été attirés dans ces centres dentaires low-cost, démarchés par des publicités racoleuses promettant un implant à 200€, pensant ainsi pouvoir être correctement soignés à moindres coûts. Mais aujourd’hui, ils sont pressés par les établissements financiers et doivent rembourser des soins qu’ils n’ont même pas reçus. C’est pourquoi ils manifestent, à l’aide de slogans tels que « iDental en prison », ou « iDental, fraude nationale », et attendent de pouvoir récupérer leur dossier médical, en espérant des conseils juridiques gratuits afin d’obtenir réparation.
En Espagne, iDental n’est pas le premier scandale sanitaire à éclater dans le secteur dentaire. En 2016 déjà, l’ancien patron du groupe Funnydent était arrêtée, et ses 9 cliniques dentaires low-cost étaient fermées, laissant quelques 2 000 patients dans le désarroi. Plus tard, ce sera le tour de la société Vitaldent, qui sera emmenée devant les tribunaux pour fraude fiscale et blanchiment d’argent.
Juan Carlos Llodra, directeur exécutif du conseil de l’ordre des chirurgiens-dentistes en Espagne, s’est exprimé auprès de la CNSD : « Au sein du Conseil de l’Ordre des chirurgiens-dentistes et à travers l’association Adafi (créée expressément par les patients concernés), nous avons recueilli plus de 100 000 plaintes de patients d’iDental et cela devrait encore augmenter dans les semaines à venir ».
Source : Dynamique dentaire
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