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  • Photo du rédacteurDocteur Bridge

Céder son cabinet : quelques clés pour une cession sereine

Que se passe-t-il lorsque l'on souhaite cesser son activité ? Que devient le cabinet ? Comment le repreneur doit-il procéder ? Bon nombre de praticiens se posent ce genre de questions qu'ils soient à l'aube de leur retraite ou non. En effet, si l'on souhaite assurer la pérennité d'un cabinet, il est indispensable de se poser les bonnes questions et d'anticiper son départ.



Arrêter son activité professionnelle est déjà une étape difficile dans la vie d'un entrepreneur, mais pour les professionnels de santé exerçant en libéral, une difficulté supplémentaire vient s'ajouter à l'équation : trouver un repreneur pour reprendre les dossiers des patients en cours de traitement, mais aussi prendre soin de son équipe. Pour assurer cette reprise, il sera essentiel de passer par différentes étapes clés : le diagnostic de votre cabinet, l'évaluation de sa valeur ainsi que la détermination du mode de cession.


Etablir le diagnostic de votre cabinet

Ce premier tour d'horizon vous permettra de vous faire une idée de la valeur réelle de votre affaire. Il va également vous permettre d'anticiper les risques possiblement encourus par un repreneur et d'y trouver des solutions concrètes pour y pallier et, ainsi, maximiser vos chances de passer la main. Plusieurs points sont donc à prendre en compte pour ce diagnostic :

  • La qualité de la patientèle : sa diversité, sa fidélité. Il sera important d'évaluer son potentiel d'évolution, d'identifier les cabinets concurrents, de lister les traitements les plus récurrents, les délais de paiements, etc... Attention, le métier des professionnels de santé implique une relation de proximité avec les patients, il sera donc essentiel de prendre en compte les risques de perte de chiffre suite au départ du praticien traitant.

  • La qualité du personnel : son niveau de formation, ses qualifications, sa qualité de relationnel, son ancienneté... Il est aussi conseillé de porter une attention particulière aux fiches de paies des membres de l'équipe afin d'identifier le nombre d'heures supplémentaires réalisées, cela peut être très révélateur de l'implication de chacun dans son travail.

  • La qualité des équipements et des aménagements : sa valeur nette comptable mais aussi son ancienneté et son besoin de renouvellement.

  • La qualité de l'organisation : le bon suivi des dossiers est important à prendre en compte, les méthodes d'archivage, les process de prise de contact avec les clients...

  • La qualité de l'environnement juridique : les contrats engageants le cabinet sur du moyen mais aussi sur du long terme afin de percevoir et d'anticiper les risques à venir.


Evaluer la valeur de son cabinet

Afin d'attirer de potentielles offres de repreneurs pour votre cabinet, il sera crucial d'en estimer sa valeur. Pour cela, plusieurs méthodes peuvent être utilisées :

  • La méthode "patrimoniale" : elle va estimer le prix des actifs, dans le cas d'un cabinet libéral, ils sont valorisés à partir du chiffre d'affaires auquel on appliquera un pourcentage.

  • La méthode "de rendement" : elle va capitaliser les bénéfices réalisés par le cabinet en appliquant un coefficient fixé entre 3 et 7 en fonction des avantages et inconvénients du diagnostic de l'entreprise.

  • La méthode "de valeur" : préférée des banquiers, elle consiste à évaluer la valeur permettant l'acquéreur à la fois de rembourser son prêt d'acquisition mais aussi de conserver un revenu similaire à celui que se versait son prédécesseur.


Définir vos modalités de cession

Dernière étape afin de proposer la reprise de votre cabinet publiquement. En fonction des paramètres de cession choisi, le prix va plus ou moins varier, c'est pourquoi, même si nous vous les présentons brièvement, il est important de vous faire accompagner dans cette étape afin de choisir un process qui vous correspond. Voici les différentes modalités pour lesquelles vous allez pouvoir opter :

  • L'acquisition d'une participation dans la société de manière majoritaire, égalitaire ou minoritaire.

  • La cession en bloc avec ou sans garantie de pérennité du chiffre d'affaires. Il est également possible, dans ce type de cession, d'interdire au repreneur une réinstallation à proximité dans un délai déterminé si l'on opte pour un contrat d'accompagnement par exemple.

  • La transmission progressive impliquant une association sur quelques années entre le cédant et le repreneur.

Vous connaissez désormais les étapes clés d'une proposition de transmission d'entreprise, afin de vous garantir un départ serein, il est tout de même important de se faire accompagner par des professionnels qui sauront vous conseiller sur vos besoins précis et accompagner cette transmission d'activité.



Source : bpifrance-creation.fr

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