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  • Photo du rédacteurDocteur Bridge

Watson, intelligence artificielle, et déjà « meilleur clinicien du monde ».



En 2011, « Watson », l’intelligence artificielle signée IBM, réussissait à battre le champion humain au jeu télévisé « Jeopardy ! », montrant ainsi ses capacités démesurées. Aujourd’hui dédiée à la lutte contre le cancer, cette intelligence artificielle est désormais capable d’analyser toutes les données médicales d’un même patient : son historique, ses antécédents familiaux, ses examens précedents, ses symptômes, les notes des autres professionnels de santé, des interactions médicamenteuses… tout ceci permettant ainsi de pouvoir améliorer le diagnostic du médecin.

Selon les oncologues du centre sur le cancer Mémorial Sloan-Kettering de New-York qui s’est occupé d’éduquer Watson, celui-ci a déjà enregistré plus de 600 000 notions médicales, 2 millions de pages de revues spécialisées, et 1.5 millions de dossiers patients. En cancérologie, il est donc devenu l’expert mondial… avec un taux de diagnostic correct de 90% contre 50% pour un médecin humain. Laurent Alexandre, dans son livre « La Défaite du Cancer », l’a ainsi directement placé au rang de « meilleur clinicien du monde ». De quoi détecter le plus précocement possible des cancers pour mieux les attaquer et les éradiquer…

Chez IBM, 5000 collaborateurs sont dédiés exclusivement au pôle santé : des cliniciens, statisticiens, spécialistes de la réglementation, consultants de santé… En 2016, 4 milliards de dollars auront été dépensé par la firme dans cet unique pôle.

Si la CNSD en vient à parler de Watson ou de son concurrent Alpha Go chez Google, c’est parce que Bill Gates prédit que « la moitié des emplois occupés aujourd’hui par les humaines le seront par des robots intelligents en 2035 ». Le Docteur Laurent Alexandre continue « Non syndiqués, corvéables à merci, efficaces, les robots pourront investir la plupart des domaines de la santé. Chirurgiens, infirmières et généralistes ont du souci à se faire. Ils risquent fort d’être remplacés par des ordinateurs, comme les demoiselles dactylographes qui peuplaient les bureaux il y a encore 40 ans ».

Verra-t-on alors des machines remplacer les chirurgiens-dentistes dans les cabinets dentaires du futur ? La suite au prochain épisode…

Retrouvez l’article de la CNSD en intégralité sur cnsd.fr !


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