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  • Photo du rédacteurDocteur Bridge

6 heures de route pour un détartrage…

Hossein, un homme âgé de 71 ans résidant dans le Lot, souffre de parodontite… Cette pathologie nécessite un suivi régulier, mais malheureusement, depuis le déconfinement, impossible pour lui d’obtenir un rendez-vous chez un spécialiste de sa région avant l’année prochaine.

En effet, les rares dentistes qui exercent dans les alentours sont saturés et, surtout, ils ont pour recommandation d’éviter les détartrages pendant l’épidémie.

Pour Hossein, qui a subi un surfaçage en 2017 à l’hôpital de Cahors, il y a urgence : « Il ne se tord pas de douleur mais on a payé l’intervention 1 000 euros il y a trois ans et ce n’était pas remboursé par la sécurité sociale, il a besoin d’un nouveau surfaçage. […] Notre seule possibilité c’est d’aller à Bordeaux parce qu’on a une connaissance, 6 heures aller-retour, c’est quand même lamentable, si on n’est pas pistonné, on ne peut pas se faire soigner. », raconte sa compagne Patricia.

Selon l’Ordre, il existe plusieurs raisons à cette situation : le désert médical, les cabinets dentaires saturés après deux mois de fermeture et le retard pris sur les consultations. Dans le Lot, la situation n’a jamais été aussi critique…

Source : La Dépèche

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