top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurDocteur Bridge

Alice, 101 ans et toutes ses dents !



Au Québec, le Docteur Martin Lemay est dentiste à Trois-Rivières. Il a raconté, dans l’un des plus grands journaux canadiens, l’histoire d’Alice, l’une de ses patientes régulières, et aujourd’hui âgée de 101 ans et en excellente santé dentaire… Mais Alice, du haut de son bel âge, lui a indiqué avoir peur de ne pas pouvoir maintenir une bonne hygiène de vie du fait de sa difficulté grandissante à tenir correctement une brosse à dents.


Il écrit : « Nous l’avons donc conseillée et nous avons trouvé avec elle des solutions. Elle me taquine sur mes cheveux grisonnants et s’informe sur les membres du personnel, elle a toute sa tête, madame Alice. Elle peut sourire et manger ce qu’elle veut avec ses dents naturelles et un petit partiel. »


Le secret d’Alice pour garder des dents en bonne santé aussi longtemps ? Rien d’exceptionnel, de simples visites régulières chez son chirurgien-dentiste pour des petites réparations, qui l’ont gardé à l’abri d’incidents dentaires majeurs : « Elle peut donc, à la fin de sa vie, manger autre chose que de la soupe et des patates pilées. »


Le Docteur Lemay profite de cet exemple pour rappeler le rôle primordial de la prévention et des visites régulières chez le dentiste, dans un climat tourmenté des négociations en cours concernant les dentistes et le régime de santé publique dentaire au Québec. Le praticien demande au gouvernement de pouvoir faire en sorte que tous les québécois puisse profiter de soins, car, comme il l’écrit : « Il y a présentement beaucoup de Mme Alice qui auront 100 ans dans 25 ans... qui auront des dents à entretenir. Il faut créer les ressources pour en prendre soin. Il y a beaucoup de Québécois qui négligent leur santé dentaire faute de moyens, d’information ou de priorité. Cette négligence coûte cher présentement et, avec le vieillissement de la population, les coûts vont exploser. La santé dentaire des Québécois ne passe plus par des moyens désuets comme la fluoration de l’eau potable mais par une profonde réflexion sur la situation actuelle et future et par un réinvestissement dans la prévention. »


Source : Le Nouvelliste

bottom of page