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  • Photo du rédacteurDocteur Bridge

Les adolescents français ont les dents en meilleur état qu’il y a une dizaine d’années

Les enquêtes nationales de la Drees font état, depuis 2000, de l'état de santé des enfants et des adolescents. Elles sont menées alternativement auprès des élèves de grande section de maternelle, de CM2 et de troisième.


Les 7.200 jeunes participants à l'étude publiée ce mercredi, ont réalisé un examen de santé (poids, taille, dépistage sensoriel), ainsi qu'un entretien (habitudes de vie, accidents de la vie courante, santé respiratoire…) et un auto-questionnaire élaboré avec l'appui d'experts pédopsychiatres.


Bonne nouvelle : ils ont une meilleure hygiène buco-dentaire que leurs ainés


"La santé bucco-dentaire est en nette amélioration : en 2017, 68% des adolescents ont des dents indemnes de caries, contre 56% en 2009", note l’organisme statistique. Plusieurs facteurs expliquent cette hausse, parmi eux notamment : la mise en place en 2006 du dispositif M’T dents qui permet de bénéficier d’un examen bucco-dentaire sans avancer de frais ; ou bien encore l’impact indirect de recommandations nutritionnelles mises en place dans le cadre du Programme national nutrition santé, qui conseille une consommation limitée d’aliments ou de boissons sucrés.


Par ailleurs, 85% des adolescents déclarent se brosser les dents plusieurs fois par jour. Le recours aux dentistes est également assez élevé : 77% des ados disent avoir consulté un dentiste ou un orthodontiste au cours des douze derniers mois.


En revanche, l’étude met en lumière un problème de surpoids chez les ados


Les résultats de cette enquête réalisée en 2016 et 2017 sont implacables : 18,2 % des adolescents en classe de 3e sont en surcharge pondérale, dont plus d'un quart (5,2 %) sont obèses.


Ces proportions étaient respectivement de 17 % et 3,8 % en 2009 et 15,8 % et 3,5% en 2001, rappelle la Drees, soulignant que la hausse est notable « en particulier pour les filles ».

Selon l’étude, l’origine sociale des adolescents joue un rôle. En effet, l’excès pondéral est plus élevé chez les adolescents issus des milieux sociaux moins favorisés : il concerne 1 adolescent sur 4 parmi les enfants d’ouvriers, contre 1 sur 9 parmi les enfants de cadres.


« Ces disparités peuvent en partie s'expliquer par des habitudes de vie différenciées selon le milieu social. Les habitudes de vie bénéfiques à la santé sont plus souvent déclarées par les adolescents issus des milieux socialement favorisés : prise régulière d'un petit déjeuner, pratique d'un sport, limitation du temps passé devant les écrans, recours au dentiste », analyse la Drees.



Sources : Sud Ouest | L’Eveil de la Haute-Loire

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