Dans certains dentifrices vendus en France, on pouvait constater la présence de microbilles, censés jouer un rôle d’abrasif pour mieux faire briller l’émail. Mais ces microbilles (aussi très utilisées dans les soins du visage et du corps pour exfolier la peau) polluent bien trop nos océans !
En effet, ces billes de 0.3 millimètres, une fois passées dans l’eau de rinçage, finissent dans les stations d’épuration et sont ensuite rejetées dans les rivières avec l’eau traitée. Et elles représentent une vraie plaie écologique : s’y accrochent tout ce qui est toxique, comme les perturbateurs endocriniens ou les métaux lourds. Elles concentrent ainsi des pollutions dans l’estomac des poissons qui les ingèrent, et mettent en danger certaines espèces, voire même les humains par la suite. C’est notamment le constat effectué par la Surfrider Foundation, qui a fait analyser les eaux de deux rivières dans les Pyrénées-Atlantiques et dans le Var et a retrouvé des microbilles en quantités importantes. Sur les étiquettes, elles sont désormais remplacées par du sable, ou encore des coques de noix pilées.
Les prochains petits objets en plastique qui seront bientôt interdits : les cotons tiges. D’ici 2020, ils devront être remplacé par des matériaux en bois ou en matière végétale.
Source : RTL
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