En Janvier, une mère de famille a décidé d’offrir un traitement orthodontique à son fils de 17 ans, sachant déjà qu’elle en aurait en tout pour 12 000 $ (environ 10 000€), les conditions de remboursement étant différents au Canada et en France.
Malheureusement, l’orthodontiste qui le suit, le Dr Larry Jackman, fermera sa clinique en septembre. Pendant 2 ans, son fils devra donc se rendre tous les mois à Corner Brook, sur une île, afin de continuer son traitement. Elle évalue ainsi que chaque voyage en avion lui coutera 1800€, et ce, chaque mois, pour le suivi orthodontique de son fils.
Toutes ses péripéties sont dues à une réduction budgétaire, opéré par le gouvernement provincial, quant aux subventions de la régie de la santé qui a accueilli le fils dans les premiers temps.
Mme Thomson, la mère, s’indigne « Nous sommes vraiment coincés. [Mon fils] vient de commencer le processus [des broches], il ne peut pas arrêter le traitement maintenant ». Pour se faire entendre, Mme Thomson a donc écrit à la régie de la santé, à son député provincial ainsi qu’au Ministère fédéral des Affaires autochtones et Développement du Nord Canada afin de faire part de son mécontentement et faire pression sur les autorités
Bien que cette histoire ne se déroule pas en France et que les conditions sont particulières, elle permet de faire réfléchir sur la situation dans certains départements français dans lesquels seuls 1 ou 2 orthodontistes sont à dénombrer.
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