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  • Photo du rédacteurDocteur Bridge

Une doctorante crée un masque chirurgical tueur de virus



Ilaria Rubino, une doctorante de l’Université d’Alberta au Canada, a eu une idée très simple, mais particulièrement utile : afin que les masques chirurgicaux puissent éliminer les virus, il suffit simplement d’y ajouter un revêtement en … sel de table (chlorure de sodium) !

A l’heure actuelle, porter un masque chirurgical permet de piéger les gouttelettes lorsque l’on éternue ou tousse, et sont particulièrement portés par les chirurgiens-dentistes. Mais le virus, qui est présent à la surface, reste tout de même infectieux, ce qui en fait une source potentielle de contamination. Hyo-Jick Choi, un collaborateur de la doctorante, explique dans un communiqué : « Les masques chirurgicaux ont été initialement conçus pour protéger le porteur de gouttelettes infectieuses en milieu clinique, mais il ne contribue pas vraiment à empêcher la propagation de maladies respiratoires telles que la grippe, ou encore le coronavirus MERS ». Il continue « La membrane filtrante du masque ne désactive pas le virus, mais quant il est traité avec du sel, le virus perd son infectiosité dans les 5 minutes ». La couche de sel présente permet ainsi d’améliorer significativement l’efficacité du masque contre divers agents pathogènes.

Le principe est simple : les gouttelettes générées après une toux ou un éternuement dissolvent le sel. Après une certaine durée, l’humidité commence à s’évaporer, ce qui va permettre aux ions de sel de se rassembler pour former à nouveau des cristaux, qui détruisent physiquement le virus.

Ils ont testé avec succès leur technique sur des souris en Corée du Sud et ont reçu un brevet provisoire pour cette innovation. Selon eux, les masques pourraient également être utilisés plusieurs fois, différemment de ceux déjà présents sur le marché.

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