top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurDocteur Bridge

Achat en pharmacie de dentifrices et cosmétiques : vaut-il le coup ?



Le magazine d’actualités Capital s’est intéressé aux consommateurs qui préféraient acheter leurs cosmétiques et dentifrices directement en pharmacie plutôt qu’en grande surface. Alors, est-ce un bon choix pour s’assurer de la qualité des produits ? Selon les experts du magazine, on trouve parfois tout aussi bien en supermarché…


Les Français, en général, ne tarissent pas d’éloge en ce qui concerne la distribution en pharmacie : « Les produits sont plus sûrs », « Mon pharmacien me conseille », « Il y a beaucoup de choix »… voici quelques-unes des réponses obtenues par des clients. Ils sont d’ailleurs de plus en plus à se détourner des supermarchés classiques pour obtenir leurs crèmes, shampooings, brosses à dents et autres dentifrices. Les vente de soins du visage notamment ont progressé de 6.3% entre 2012 et 2017 en pharmacie, tandis qu’ils ont chuté de 4.6% en supermarché.


Emily Mayer, directrice d’unité hygiène beauté chez le panéliste Iri, explique : « Echaudés par les polémiques sur la composition des produits, les consommateurs se tournent vers la caution rassurante de la blouse blanche ». Et pour cela, les clients n’hésitent pas à dépenser davantage (entre 10% plus cher pour les produits solaires, et jusqu’à 1400% plus cher pour les crèmes hydratantes). Les industriels de pharmacie justifient leur prix par les années de recherche puis d’études cliniques réalisées avant la mise en vente d’un produit. La directrice d’Avène commente : « Pour nos solaires, en plus des tests classiques UVA, UVB, résistance à l’eau et au soleil, nous avons fait des tests in vivo sur l’ADN des cellules de la peau de dizaines de patients pour prouver leur efficacité ». Autre argument : les marques développent des gammes entières de soins complémentaires adaptés à chaque pathologie.


Le tarif fait cependant également partie du positionnement de la marque. Laurence Wittner, directrice de l’Observatoire des cosmétiques, explique : « Un antirides de grande surface ne dépassera jamais la barre psychologique des 20 euros, alors qu’au-dessous de cette somme, le même produit paraît suspect en pharmacie ». Pour elle, le choix la pharmacie plutôt que la grande surface devrait se faire en fonction de l’état de santé. Si les dents, les cheveux, la peau du consommateur sont en bonne santé, alors rien ne sert d’aller choisir en pharmacie des produits plus chers. Par contre, en cas de pathologies particulières, les produits de pharmacie, généralement pensés et formulés en compléments des soins d’un dermatologue ou d’un dentiste, seront plus adaptés.


Source : Capital.fr

bottom of page