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  • Photo du rédacteurDocteur Bridge

Crise sanitaire : la profession touchée au moral et au porte-monnaie mais toujours fière d’exercer



Chaque année depuis 2011, CMV Médiforce sonde le moral de près de 500 représentants de différentes professions libérales de santé (PLS). Interrogés dans ce cadre entre septembre et octobre 2020, 71 chirurgiens-dentistes ont partagé leurs ressenti sur cette année marquée par la crise sanitaire.


Globalement, « l’impact de la Covid-19 a été plutôt négatif pour les chirurgiens-dentistes : leur chiffre d’affaires et leur moral ont été largement touchés » résume l’enquête.


En effet, les chirurgiens-dentistes ayant dû fermer leur cabinet pendant le premier confinement, ils sont de ceux qui ont été le plus impactés financièrement par la crise : 76% d’entre eux indiquent que leur chiffre d’affaires est « durablement impacté par la crise » contre 61 % en moyenne pour les autres professions de santé interrogées. Rien d’étonnant donc à ce que plus d’un praticien sur deux ait vu son moral chuté (56% pour la profession / 58% pour l’ensemble) pendant cette période.


Toutefois, une majorité des chirurgiens-dentistes (3/4) a apprécié le mouvement de soutien populaire qui a fait vent sur la France lors de la première vague. 54% ont le sentiment « d’avoir été soutenu par sa compagnie d’assurance » face à la crise et 41% se disent satisfaits de la gestion de la crise par le gouvernement. Et, lorsqu’on leur demandait s’ils étaient prêts à affronter la deuxième vague qui se profilait alors en novembre, 51% répondait oui.


Et oui, malgré la crise, les praticiens restent « fiers » d’exercer ce métier (89%), estimant apporter « une contribution réelle à la société » (82%).


Mais tout n’est pas non plus tout rose dans le métier à leurs yeux : les contraintes administratives et budgétaires sont si envahissantes qu’ils « n’ont plus l’impression de faire vraiment leur métier » (73 %). Ils ont aussi le sentiment que le métier rapporte peu en rapport à la charge de travail (45 %). Des éléments qui, parmi d’autres, conduisent une minorité (28%) à envisager de « changer de métier, de faire autre chose » (c’est 7% de plus que l’année dernière, et bien supérieure aux autres professionnels de santé qui se situent à 19 % en moyenne).


Sources : CMV Médiforce | Information Dentaire

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